[Dernier épisode du balado Capable, entreprendre sans limites] [Narrateur] Vous écoutez « Capable, entreprendre sans limites ». Un balado offert par le gouvernement du Québec. [Kim Auclair] - Aujourd'hui, c'est le dernier épisode du balado « Capable, entreprendre sans limites » et j'ai avec moi, Daniel Jean, Directeur Général de l'Office de personnes handicapées du Québec. [Daniel Jean] - Bonjour, Kim. Je pense qu'on va faire quelque chose de spécial aujourd'hui. [Kim] - Oui, effectivement. Je pense que c'est une façon de faire un retour, la meilleure façon de faire un retour de cette belle expérience, que ça soit toi qui me pose les questions. [Daniel] - Ah oui. Ça, j'embarque dans le jeu. Mais, dans les faits, Kim, qu'est-ce qui a fait que tu as accepté ce beau projet, là? Qu'est qui est venu te chercher dans ça? [Kim] - Bah moi, il faut rappeler que je suis sourde, que j'entends grâce à un implant cochléaire, et que j'ai utilisé le Web très tôt dans mon parcours pour créer mes propres opportunités et montrer que j'étais capable de faire quelque chose de ma vie, si on peut dire, et c'est vraiment le Web qui a été une deuxième porte d'entrée. Et c'est ce que je fais pour mes clients de les aider à ouvrir toutes les opportunités qui se présentent. Donc, c'est comme une suite, un message que je voulais faire passer, une suite à plusieurs actions. C'est avec ce balado-là, afin d'inviter les gens à créer leurs propres opportunités pour montrer qu'ils sont capables malgré leur différence, malgré leur handicap, capables de faire quelque chose de leur vie, de transmettre aussi, d'inspirer les autres à en faire autant. [Daniel] - Tu as eu la chance de diriger différents épisodes. Quand tu repenses à ces épisodes-là, qu'est-ce qui t'a le plus frappée? Qu'est-ce qui est venu te chercher? [Kim] - Moi, je suis dans le monde de l'entreprenariat depuis 20 ans, j'ai toujours été à mon compte, j'ai eu des associés aussi, mais tu sais, l'entreprenariat, je pense, ça se ressemble partout, peu importe que tu ais un handicap ou pas, une différence, ce sont les mêmes défis pour tout le monde. Mais, d'interviewer ces gens-là, puis, j'ai encore des frissons quand j'y pense. Ce sont des gens qui ont un désir, une petite coche de plus, de montrer à d'autres personnes que c'est possible de se réaliser malgré des différences invisibles ou visibles, puis, ont tous ce désir-là de partager à d'autres personnes de transformer leur différence en force. Et les défis qu'ils vivent sont beaucoup… Ça m'attriste, en fait, c'est beaucoup lié avec le fait de… Bon, l'incapacité de se vendre, de se présenter autrement et d'accepter leur différence. Ça m'a beaucoup touchée. À quel point à chaque épisode, je remarquais que, avant d'aller une coche plus haut, d'entreprendre, d'aller devant le public, ça demande une acceptation de soi. Puis moi, je l'ai fait plus tard dans mon parcours, mais, ça fait juste depuis quatre ans ou cinq ans que je parle de ma surdité. Mais, à quel point cette démarche-là, si je l'avais acceptée plus tôt, ça m'aurait permis peut-être d'aller plus loin. Puis, j'ai remarqué dans chaque entrevue, on parlait beaucoup d'acceptation de l'handicap. À quel point c'était la première étape avant d'aller vers le haut, avant d'aller se présenter. Et il y a beaucoup aussi, quand on parle de financement, quand on parle d'aller chercher de l'aide, de s'entourer, il y a beaucoup de préjugés encore énormément, puis, à quel point qu'il manque de sensibilisation dans les banques, dans le personnel au prêt qui peuvent aider justement les gens à aller plus loin, à franchir une autre étape, que ça soit de la formation, à quel point ce n'est pas adapté à tout le monde. Puis, il y a encore beaucoup de travail à faire là-dessus. [Daniel] - Tu disais que, d'une part, il faut accepter, s'accepter comme on est avec notre différence, mais, je t'ai souvent entendue dire aussi qu'en entreprenariat, il faut se démarquer. Il faut avoir quelque chose qui nous est propre. Quel conseil tu donnerais par rapport aux entrepreneurs? Parce que la série qu'on fait en ce moment, « Capable », a permis de lever le voile sur des gens qu'on n'avait pas nécessairement remarqués, qui étaient en situation d'handicap, on voit que, on a rendu visible ce qui était invisible. Mais, pour réaliser un projet qui tient à cœur à une personne, un entrepreneur qui est en situation d'handicap, quel conseil tu donnerais? [Kim] - C'est sûr que de commencer de plus petit, par des petites actions, de se démarquer pour quelque chose qu'ils excellent déjà. Donc, dans le fond, je pense à Jani qui me fait rire. Par exemple, Jani Barré qui me fait rire parce qu'elle a dit : « Bah, tu sais, moi, je prends le téléphone, puis, je fais des appels, puis, je peux faire 50 appels en une journée. » Mais moi, ma surdité, j'ai zéro, je haïssais le téléphone. Fait que moi, c'était 50 000 000 de courriels dans une semaine que je faisais. Donc, je pensais à Mathieu Caron qui est autiste, qui a une façon de parler très directe, très fonceur, puis, il sait ce qu'il veut, mais, ça peut refroidir certaines personnes comme ça, mais, quand tu l'exprimes, quand tu exprimes tes besoins que tu exprimes…regarde je suis autiste et je fonctionne comme ça. Tu sais, de commencer petit et d'aller vers les gens pour justement les sensibiliser. Fait que c'est de commencer quelque part, juste de poser une première action en fonction de… De nous forcer, si je peux dire. Il y en a qui n'ont pas de jambes, qui n'ont pas de bras, mais, ils ont une belle voix, il y en a qui n'ont pas de… Qui sont dans une chaise roulante, mais, ils sont extrêmement brillants. Donc, extrêmement, je pense à François Bernier, extrêmement brillant en marketing. Donc, le Web pour lui est encore là, c'est une façon de prendre sa place. Puis, fait que de trouver un talent qu'on a, une façon de communiquer autrement, puis, de commencer quelque part ou bien de voir hyper grand mais tu sais. Oui, on peut voir grand, mais commencer, voir plus petit pour passer à l'action. Je pense que c'est le meilleur conseil que je puisse donner. [Daniel] - Puis de se faire confiance nécessairement, puis, ça me touche beaucoup ce que tu dis parce qu'effectivement, si on veut commencer quelque chose de très gros, on va avoir beaucoup de difficultés parce que ça prend beaucoup de temps, etc. Si on commence par des petites expériences, puis, on développe à partir de nos talents, à partir de nos projets, de nos rêves, puis, qu'on le fait régulièrement tous les jours, comme tu dis, faire des appels, faire des textos, alimenter dans le fond son projet au quotidien, ça nous permet d'avancer. Toi, dans tes projets, est-ce que tu as eu du soutien ou tu t'es fait par toi-même? [Kim] - J'ai eu beaucoup de misère à demander, j'étais bloquée par le regard, le regard des autres, assez tôt dans mon parcours. À mon avis, quand tu te fais dire non, tout le temps, bah, tu te renfermes, puis, tu ne demandes pas de l'aide, par peur justement, à tous les concours, tous les… À chaque fois que je cognais aux portes, il y a quelque chose qui ne marchait pas, fait que c'est… Soit que tu ne réponds pas aux critères, soit il y a ces… Il y a toujours un petit quelque chose, fait que, pendant longtemps, je n'ai pas demandé de l'aide, j'en ai fait beaucoup par moi-même. Mais à un moment donné, j'ai eu un épuisement, puis, c'est à partir de ce moment-là que j'ai compris l'importance d'aller chercher de l'aide. Fait que, oui, depuis quatre ans environ, depuis que j'ai mon implant cochléaire, c'est juste ça que je fais, là. En fait, mon implant cochléaire a été un élément déclencheur parce que c'est ma décision, c'est moi qui ai décidé d'avoir cette technologie-là, puis, c'est comme, ça me poussait à aller vers les aides, de passer du stade à dire, tu sais le mot « handicap ». Puis, je pense que dans les différentes entrevues, le mot handicap, je posais souvent cette question-là : « Ça représente quoi pour toi? » Parce qu'il y en a pour qui ne s'identifient pas à utiliser ce mot-là. Il y en a qui vont dire: « Je ne suis pas handicapée, je fonctionne bien. » Oui, mais, tu as des défis, puis, il y a des aides pour ça. Profites-en, c'est tout là. C'est sûr que je ne suis pas du genre à profiter pour profiter et il fallait que j'en profite à des moments précis. Mais, pour vrai, ça m'ouvrait… Accepter de l'aide, m'a ouvert encore plus de portes. Ça me permet de rentrer dans des réseaux différents. Donc, j'ai eu de l'aide de la Fondation des Sources du Québec, que j'ai eu un financement pour suivre des formations. J'ai eu de l'aide de Evol aussi pour certains projets. J'étais allée cogner aux portes des ressources entrepreneurs normales, en tant qu'en situation d'handicap. C'est sûr que moi c'est un handicap qui est invisible, donc, mes besoins sont différents aussi. Je travaille en télétravail, fait que si, il y a toujours des… Le SEMO, par exemple, ils vont essayer de trouver les bons outils pour toi, pour adapter ton poste de travail si tu fais beaucoup de télétravail, puis, à distance, bah c'est… Les gens ne sont pas conscients que ça nous demande juste un effort de plus. Donc, d'aller chercher cette aide-là, puis, d'accepter qu'elle est disponible pour toi, je pense que ma mentalité a beaucoup changé depuis mon épuisement. [Daniel] - Ouais, mais, je pense aussi que le fait que tu as entrepris une démarche publique aussi au niveau de l'entreprenariat, ça a permis de sonner des cloches à des endroits. Ce que je veux dire par là, c'est que, Evol, tel qu'il est devenu, ce n'était pas comme ça il y a quelques années. C'est devenu dans le parcours. Evol, c'est un organisme spécifique pour les entrepreneurs qui sont dans la diversité, non particulièrement, entre autres, les personnes handicapées, pas nécessairement et particulièrement, et ils vont aider à faire un plan d'affaires, ils vont aider à accompagner, etc. Tu as Entreprenariat Québec qui lui, s'occupe de toutes les clientèles confondues, avec quelque chose de plus généraliste, effectivement. Tu as parlé aussi d'organisme d'employabilité, etc. Mais, dans le fond, le fait de démontrer clairement que tu n'es pas la seule, mais que tu fais partie des pionnières, ça, c'est un fait, il faut le reconnaître. Mais, tu n'es pas la seule qui ait décidé que : « Moi, je vais développer mes propres affaires, mes propres projets, et je vais me démarquer. » Fait que, ça, c'est une belle fierté, et ça, ça permet d'aller de l'avant. Et, quelle suite tu aimerais? Les gens qui nous écoutent, qui entendent le balado, qui ont entendu les autres émissions, quel message tu voudrais leur laisser pour qu'il y ait une suite pour eux-autres? Ça ressemblerait à quoi? [Kim] - Moi, j'ai manqué beaucoup de modèles. Quand j'étais jeune, je n'arrivais pas à m'identifier aux personnes sourdes et malentendantes, donc… Parce qu'il y en avait dans les médias, mais ce n'était pas ce que je cherchais comme modèles. Je pense que c'est important de faire des petites recherches. Même pour vos enfants, si vous avez des enfants qui sont en situation de handicap, que vous écoutez ce podcast-là, vous êtes vraiment une personne en situation… Allez chercher sur le Web. Le Web vous donne accès à 50 millions de modèles que vous ne pensez pas qui existent. Mais, d'avoir des modèles de qui s'inspirer, et de dire : « Oui, c'est possible d'accomplir des choses grandes, même si on a une différence, ou quoi que ce soit. » Je pense que c'était ça le but du podcast, aussi, de montrer différents univers, différentes façons d'entreprendre, aussi, puis de pouvoir s'identifier à différents modèles. Donc, ce serait ça, j'encouragerais les gens à faire des recherches. Si vous êtes sourds et que vous voulez avoir une clinique dentaire, ben, « let's go ». Il faut s'entourer, il faut… Puis, on l'a vu beaucoup aussi dans le podcast, les gens… Il y en a eu qui n'ont peut-être pas eu besoin de toute cette aide-là, ils se sont débrouillés, mais à quel point l'entourage était extrêmement important. Donc, dans le fond, de faire nos recherches, mais aussi d'oser demander de l'aide. Donc, c'est ça, trouvez-vous des modèles, puis osez demander de l'aide si vous avez vraiment un désir profond. [Daniel] - Puis, c'est ça, la série que tu as fait, nous permet de voir différents modèles. Moi, ce qui me touche dans tout ce que j'ai vu autour de ce projet-là, c'est l'importance d'être authentique. La simplicité, ça, c'est ta carte, d'une certaine façon. Tu es quelqu'un qui veut être proche des gens, tu es quelqu'un d'authentique, tu es quelqu'un qui veut faire des vraies choses. Tu as comme fait un choix de vie, toi : « Je veux réaliser des vraies affaires qui m'intéressent ». [Kim] - Ça n'a pas toujours été comme ça, Daniel. Je me rappelle de mon épuisement, tu sais, dans l'entreprenariat, on est beaucoup dans le paraître. Bon, c'est moins pire aujourd'hui, je te dirais, mais, tu sais, si je parle à Kim avant son épuisement, on est beaucoup dans le paraître, être riche, obtenir du financement, avoir son petit complet, de dégager une certaine apparence, que ça va bien, puis tout ça. On est beaucoup dans cette sphère-là. Et, à un moment donné, de se montrer un peu plus vulnérable… Là, ça a changé, avec les réseaux sociaux, les gens s'ouvrent davantage, mais ça n'a pas toujours été comme ça. Puis, je cachais, justement, cette vulnérabilité-là. À un moment donné, j'ai commencé à m'ouvrir un peu plus, j'ai attiré des gens qui partageaient plus mes valeurs, mais il y a beaucoup de monde qui sont partis. Ça me fait encore de la peine, parce que mon monde des affaires… Moi, je suis une personne un peu introvertie. J'adore les médias, j'adore m'exprimer, mais dans ma vie personnelle, je suis très tranquille. Mon entourage, je le sélectionne, mais quand je vois partir ces gens-là, pas parce que je le voulais, mais c'est juste que peut-être je m'affiche différemment, et j'ai cette impression-là. Mais, oui, la vulnérabilité est importante. Je pense qu'on peut la contrôler, aussi. Il y a une manière de la contrôler, cette vulnérabilité-là, en demandant de l'aide à des moments précis, en étant structuré dans sa façon de penser, aussi. Mais, s'ouvrir comme ça, ça permet d'inspirer d'autres personnes, puis je pense qu'avec… Je reviens tout le temps au Web, parce que ça nous permet de créer des opportunités. J'invite vraiment les gens à s'afficher, mais pas de chiâler sur les réseaux sociaux, mais de montrer leur quotidien, leur vulnérabilité autrement, peut-être avec une touche d'humour, avec une touche d'éducation, d'inspiration, comment ils font pour surmonter leurs défis. Tu sais, je pense qu'il y a une approche qui peut être bien à employer, au lieu de juste se montrer comme une victime : « Bon, telle personne a fait ci ». Mais, souvent, je pense qu'on l'a vu dans les podcasts, souvent les gens nous font des remarques, ils agissent différemment, mais ce n'est pas contre eux. Il ne faut pas leur en vouloir, c'est juste que ces gens-là ne savent pas comment agir. Donc, d'être vulnérables, et d'oser dire comment on veut que les gens nous aident, c'est un grand cheminement. Donc, de pouvoir… C'est ça, de montrer un petit peu plus ce vulnérable humain là. [Daniel] - De s'assumer, puis… Puis, c'est tellement… Ce que ça éveille en moi, c'est qu'on est dans un monde où il y a beaucoup de publicités, on essaie de vendre des produits préfabriqués. C'est qu'on essaie d'aller vers une normalité, puis en général, quand on s'en va là-dedans, effectivement, on est peut-être un petit peu à côté de sa vie, parce qu'on vit une vie modèle, qui est en promotion, mais qui ne nous représente pas nécessairement. Toi, ton message, c'est de dire : « Reviens à ta vulnérabilité, reviens, en même temps, à ta force. Parce que ta vulnérabilité, c'est ta force, parce que tu vas vouloir être capable de faire quelque chose, et reviens au sens humain ». Donc, pour toi, il y a comme un équilibre à maintenir, si je comprends bien, entre le réseau et l'individualisme. [Kim] - Oui, parce que moi, Daniel, quand j'ai commencé avec le Web, ce n'était pas tant moi. Je voulais aller prendre ma place, je voulais montrer que j'étais capable. J'ai toujours, peut-être eu, aux yeux de certains, une image « corporate » plate ou je ne sais pas trop, c'est une impression que j'ai, mais quand tu voyais mes textes, bien sûr, là, on parle de 2007, 2005, les nouvelles ères de blog, moi, j'étais la seule qui parlait d'entreprenariat, de mentorat, très structurée, très « corporate ». Oui, je cachais toute ma vulnérabilité derrière ça, mais ça a été là que je me suis positionnée au bon endroit. Après, ça devient plus facile de se montrer plus vulnérable, parce que tu as cette crédibilité-là. Moi, je n'avais aucune expérience, il fallait que je me vende. Je n'aime pas ça me vendre, mais il fallait que je montre ce que je suis capable d'accomplir. Après, j'en suis venue à m'afficher autrement. C'est en 2018 que j'ai fait ça. Ça a été tout un « move ». J'avais peur du regard des autres, peur qu'on ne me trouve pas professionnelle, peur de plein d'affaires, de préjugés : « Bon, elle se montre ». Moi-même, j'ai ces préjugés-là quand je vois des textes trop personnels : « Pourquoi tu dis ça sur les médias sociaux? » Bref. Mais, oui, il y a une forme d'équilibre à maintenir, dans le sens où je me dis, avec le Web et en public : « Bien, oui, avec tes proches, c'est correct, mais il y a un juste « entre les deux » de ce que tu dois dire ». Tu n'es pas obligé de tout dire, aussi. Puis, tu peux le dire à des moments, tu peux faire des sorties à des moments plus précis, tout en restant cohérent dans ce que tu veux véhiculer comme message. Donc, oui, pour revenir à ton impression, elle est très bonne. Parce que j'essaie de tenir un équilibre entre l'expérience que j'ai acquise, aussi, mais être moi en même temps. Et, je me garde des petites gênes, tout ça, mais ceux qui m'ont connue avant, et qui me connaissent depuis longtemps, peut-être qu'ils remarquent une façon de m'exprimer qui est complètement différente, dans mon discours. Quand je te parle aujourd'hui, c'est encore plus moi. Pas à 100 %, mais plus moi qui te parle. C'est moins dans le paraître, là, ou autre chose. [Daniel] - Ah, bien, c'est parfait. L'Office des personnes handicapées du Québec avait comme projet de rendre le plus visibles possibles des entrepreneurs comme toi. Qu'on en parle, parce qu'on n'en parlait pas avant. Et, tu as réussi avec brio. J'aimerais te laisser le mot de la fin. Si tu avais un dernier mot à dire pour clore cette belle aventure qu'on a fait ensemble, ce serait quoi? [Kim] - Vous êtes capables. [Jean] - Bravo. [Kim] - Merci. C'est déjà la fin du balado « Capable, entreprendre sans limites ». J'espère que vous avez aimé cette aventure-là. Merci beaucoup, Daniel, pour votre confiance. Je vous invite en grand nombre à partager ce podcast-là pour inspirer les gens à se lancer, à voir que tout est possible, malgré une différence, malgré un handicap. Et, bien sûr, on se dit peut-être à bientôt. [Narrateur] - Ce balado vous est offert par le gouvernement du Québec. 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