Les membres du conseil d’administration ayant adopté une résolution rendant hommage à madame Anne Hébert à l’occasion de son départ prochain à la retraite, c’est un réel plaisir d’écrire ces quelques lignes en leur nom.
Femme engagée et passionnée, madame Hébert s’est investie pleinement durant plus de 35 années à l’Office pour favoriser la participation sociale des personnes handicapées et responsabiliser l’ensemble de la société aux actions à mettre en œuvre à cette fin. Elle a notamment joué un rôle clé lors de l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale et de la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité.
De manière exceptionnelle et pour une toute première fois dans l’histoire de l’Office, les membres du conseil d’administration se sont réunis par visioconférence à l’occasion de la 211e séance du conseil, laquelle s’est tenue le 16 juin dernier. Cette séance a été marquée par l’approbation de certaines sections du Rapport annuel de gestion 2019-2020 de l’Office. Rappelons qu’en vertu de la Loi sur l’administration publique, chaque ministère et organisme public est tenu de produire un tel rapport en vue de présenter, aux parlementaires et à la population, les résultats atteints par rapport aux engagements pris pour l’année dernière.
L’Office vient de publier le rapport Les dépenses des ménages comprenant une personne avec incapacité : une analyse selon les données de l’Enquête sur les dépenses des ménages. Ce rapport vise à mesurer les écarts entre les dépenses des ménages comprenant une personne avec incapacité et celles des autres ménages, afin d’en établir un portrait global.
Il ressort notamment de ce rapport que les ménages comprenant une personne avec incapacité ont des dépenses plus élevées pour certaines catégories de dépenses que les autres ménages. Ces dépenses se trouvent principalement dans les frais directs de soins de santé, plus particulièrement au niveau des médicaments et des produits pharmaceutiques avec ordonnance défrayés par les ménages. Ce constat est observable pour tous les niveaux de gravité de l’incapacité, sans égard au revenu et pour toutes les tailles de ménage.
Le gouvernement du Québec met en œuvre un grand nombre de programmes et de mesures afin que les personnes handicapées réalisent leurs habitudes de vie et pour compenser certains coûts supplémentaires que ces personnes assument en raison de leurs déficiences, incapacités et situations de handicap. En vertu de son rôle d’évaluation de l’intégration sociale des personnes handicapées qui lui est confié par la loi, l’Office produit annuellement un portrait global sur ces programmes et mesures.
Nous venons de publier le septième de ces portraits annuels intitulé : Les programmes et mesures destinés aux personnes handicapées : portrait global et dépenses 2019-2020. Celui-ci se veut donc une mise à jour tenant compte des modifications répertoriées dans l’organisation des programmes et mesures pour l’année 2019-2020. Nous vous présentons dans cet article un résumé et les faits saillants de ce rapport.
Cette nouvelle édition de notre cyberbulletin Passerelle présente le taux d’incapacité des enfants de 0 à 17 ans au Québec à partir des données du recensement de 2016. Il présente aussi la proportion de familles du Québec qui, parmi toutes celles qui ont au moins un enfant âgé de 0 à 17 ans, comptent un ou des enfants avec incapacité.
Les données du recensement de 2016 permettent ainsi de présenter un portrait des enfants avec incapacité au Québec, ce qui n’avait pas été fait depuis une quinzaine d’années. Environ 259 735 enfants âgés entre 0 et 17 ans ont une incapacité, ce qui représente 16,4 % de tous les enfants québécois. De plus, les garçons sont proportionnellement plus nombreux à avoir une incapacité que les filles. L’incapacité la plus répandue est celle liée à l’apprentissage, qui est présente chez 11 % de tous les enfants de 0 à 17 ans. Parmi les familles du Québec qui ont au moins un enfant de 0 à 17 ans, près du quart comptent au moins un enfant avec incapacité et 16 % d’entre elles ont un enfant ayant une incapacité liée à l’apprentissage.
Comme nous vous l’avons mentionné dans notre dernière édition d’Express-O, l’Office est préoccupé depuis le début de la pandémie par l’incidence de celle-ci sur la situation des personnes handicapées et de leur famille. En effet, que ce soit par les mesures de distanciation sociale et de confinement, la diminution de certains services, leur fermeture temporaire ou encore l’accès aux soins de santé et de services sociaux, la pandémie a entraîné son lot d’obstacles supplémentaires pour les personnes handicapées, leur famille et leurs proches. Notre organisation a été en mode action dès le début de la pandémie, afin d’identifier ces obstacles et de trouver, en concertation avec ses partenaires, des solutions adaptées au contexte extraordinaire que nous vivons. Voici quelques exemples des interventions que nous avons menées.
La pandémie de la COVID-19 a demandé à tous les acteurs et actrices de la société une adaptation exceptionnelle et sans précédent. À l’heure du déconfinement progressif de la société québécoise, plusieurs personnes et organisations doivent redoubler d’ardeur afin de pouvoir reprendre leurs activités en respect des règles sanitaires en vigueur. C’est le cas notamment de plusieurs organismes communautaires qui œuvrent auprès des personnes handicapées, de leur famille ou de leurs proches.
L’Assemblée nationale du Québec a adopté, le 2 juin dernier, le projet de loi no 18, Loi modifiant le Code civil, le Code de procédure civile, la Loi sur le Curateur public et diverses dispositions en matière de protection des personnes. L’Office se réjouit de l’adoption de cette loi, qui réforme de façon majeure le dispositif actuel de protection des personnes inaptes et en situation de vulnérabilité. Elle constitue un levier important pour accroître de façon significative la participation sociale des personnes handicapées concernées, de leur famille et de leurs proches. Explications.
Vous êtes une personne handicapée, un membre de sa famille ou un proche? Pandémie ou non, nous sommes toujours là pour vous aider!
Le contexte actuel lié à la COVID-19 a fait en sorte de restreindre l’accès à nos bureaux afin de garantir votre sécurité et celle de notre personnel. Toutefois, notre personnel est toujours disponible pour répondre à vos demandes, que ce soit par téléphone ou par courriel. Nos services directs ont conservé les mêmes standards élevés de qualité, que ce soit en termes de rapidité de réponse ou de confidentialité de l’information.
Nous vous rappelons que la date limite pour déposer une demande de soutien financier au Programme de soutien aux organismes de promotion (PSOP) est prolongée jusqu’au 7 août 2020, à 23 h 59.
Les critères d’admissibilité applicables pour ce programme sont ceux en vigueur depuis le 10 décembre 2019. Il est possible de prendre connaissance de ceux-ci dans le guide à l’intention des organismes.
La période estivale étant arrivée, prenez note qu’Express-O fera relâche pour les prochaines semaines.
La prochaine édition sera publiée en septembre, avec un numéro qui s’annonce déjà riche en sujets variés.
D’ici là, pour demeurer à l’affût des nouvelles concernant la participation sociale des personnes handicapées, visitez régulièrement notre site Web, ainsi que notre page Facebook.
Nous vous souhaitons, malgré la situation actuelle de pandémie, de bonnes vacances et un très bel été!
© Gouvernement du Québec, 2024
Ce site Web utilise des fichiers témoins pour assurer une bonne fonctionnalité et une meilleure expérience de navigation. En utilisant ce site, vous consentez à notre utilisation de témoins telle que décrite dans la Politique de confidentialité.