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Accroître la participation sociale des personnes handicapées est un objectif sociétal. Idéalement, tous les membres de la société (organisations et individus) devraient y adhérer. Or, pour adhérer à cet objectif, les citoyens ont besoin, entre autres, d’une meilleure connaissance des personnes handicapées, de leur potentiel et de leurs besoins. La sensibilisation de la population est en ce sens essentielle, en plus des différentes actions visant à réduire les obstacles rencontrés par les personnes handicapées.
La ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, a annoncé, le 13 mai dernier, une mesure d’aide supplémentaire exceptionnelle pour les familles d’un enfant gravement malade et ayant des incapacités importantes.
Cette année, une affiche mettant en vedette une personne ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) s’ajoute à la série d’affiches de la Semaine québécoise des personnes handicapées. Comme on peut le voir sur l’affiche, il est mis en valeur une personne ayant un TSA qui s’engage pleinement dans la société. Elle est accompagnée de son chien d’assistance. Cette aide permet à certaines personnes ayant ce trouble de devenir plus autonomes, notamment lors de déplacements en transport collectif. En reconnaissant collectivement l’apport de cette aide dans la vie des personnes ayant un TSA, nous pouvons accroître ainsi leur participation sociale.
Cette vingtième édition de la Semaine québécoise des personnes handicapées est le fruit d’un travail débuté il y a des mois… et pas seulement à l’Office! En effet, cette année encore, la Semaine a trouvé sa place dans plusieurs plans d’action à l’égard des personnes handicapées.
Des employés jusqu’à la direction générale, de la population aux élus municipaux, plusieurs activités sont planifiées pour tout un chacun afin de passer un message commun : « Ensemble, bâtissons une société plus inclusive. » Voici quelques idées pour vous inspirer à en faire de même.
Selon l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne :
« Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, […] le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap. »
Certaines personnes ne peuvent se passer de leur chien de compagnie. Ils l’amèneraient partout s’ils le pouvaient. Iraient–ils jusqu’à le déguiser en chien d’assistance pour l’emmener au restaurant? Certains pensent que oui… Or, prétendre que son animal de compagnie est un chien d’assistance dans le but d’obtenir une permission qui lui serait autrement refusée est une escroquerie.
L’été est à nos portes. Certains en profiteront pour prendre des vacances ou pour ralentir le rythme. Une partie d’entre eux investira ce précieux temps dégagé dans des activités touristiques ou culturelles, alors que d’autres en profiteront pour faire plus de sport extérieur. Quoi qu’il en soit, ces moments sont toujours très attendus.
De fait, les activités de loisir, de sport, de tourisme et de culture sont bien plus que des moyens d’occuper nos temps libres. Ce sont des éléments du développement de la personne. Ce sont des moyens pour chacun d’exprimer son individualité et son originalité.
Plusieurs obstacles sont susceptibles de se dresser entre la personne handicapée et ses activités de loisir. De l’inaccessibilité des lieux en passant par le manque de moyens de transport accessibles, ces obstacles sont de plus en plus reconnus et les responsables, de plus en plus nombreux à les réduire. Mais il reste du chemin à faire, puisque la moitié des personnes handicapées déclarent désirer plus d’activités de loisirs.1
Accroître la participation des personnes handicapées à des activités de loisir, de sport, de tourisme et de culture, au même titre que les autres citoyens, est un des résultats attendus de la politique À part entière. Dans le but de poursuivre son implication dans l’atteinte de ce résultat collectif, l’Office des personnes handicapées du Québec a récemment établit sa priorité pour les prochaines années : faire la recension et la promotion des pratiques exemplaires en la matière auprès des ministères, des organismes publics et des municipalités.
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Les personnes handicapées représentent l’un des bassins de main–d’œuvre les plus défavorisés sur les plans de la formation et de l’emploi, comme le reconnaît la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées. Par conséquent, elles sont parmi les personnes les plus touchées par la pauvreté et les risques d’exclusion sociale. Il est donc important de poursuivre les efforts pour donner une chance égale à celles qui s’engagent dans un parcours vers l’emploi d’acquérir leur autonomie financière et de contribuer au devenir de la société québécoise. Ce faisant, elles contribueront aussi davantage à combler les besoins en main–d’œuvre des employeurs québécois.