Cet article présente quelques éléments des deux dernières séances du conseil d’administration de l’Office des personnes handicapées du Québec.
Les 16 et 17 juin dernier avait lieu une réunion du conseil d’administration de l’Office. Sous la présidence de monsieur Martin Trépanier, les membres du conseil ont adopté le bilan du plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées 2015–2016 et le plan pour 2016–2017, le bilan 2014–2015 de la mise en œuvre de la politique À part entière ainsi que de nouveaux objectifs en matière d’accompagnement (voir article « Nouveaux objectifs en accompagnement »). Ils ont aussi adopté les parties du rapport annuel de gestion de l’Office se rapportant au plan stratégique. Par ailleurs, des discussions ont porté sur les services éducatifs, sur l’accessibilité à l’intérieur des logements et sur les actions à venir de l’Office dans le domaine de l’emploi.
Lors de sa précédente réunion, les 27 et 28 avril derniers, le conseil a convenu de différentes mesures pour améliorer son fonctionnement. Au cours de cette même séance, les membres ont discuté de la stratégie de l’Office en matière de soutienconseil aux plans d’action annuels à l’égard des personnes handicapées, et le ministère de la Santé et des Services sociaux a présenté ses orientations en déficience physique, déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme. Le Commissaire à la santé et au bienêtre y a aussi fait une présentation.
En cohérence avec sa mission et sa vision stratégique, l’Office s’engage à poursuivre ses efforts visant à réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées. Ces efforts sont visibles dans les services qu’il offre à la population, dans l’ensemble des activités relevant de sa mission générale et dans ses activités qu’il réalise à titre de gestionnaire d’un organisme public.
Lors du congrès de l’Union des transports adaptés et collectifs du Québec, la directrice générale de l’Office des personnes handicapées du Québec, madame Anne Hébert, a été invitée à s’adresser aux participants. Cet événement, qui se tenait le 11 mai dernier à Drummondville, fut une occasion privilégiée de livrer un message important aux transporteurs : il faut optimiser la gestion des services de transport adapté avant de demander un rehaussement du financement gouvernemental.
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Pour bien comprendre les enjeux en matière de transport, il importe de se souvenir du chemin qui nous a menés à la situation actuelle.
C’est à la suite de l’adoption de la Loi assurant l'exercice des droits des personnes handicapées, en 1978, et de la mise sur pied d’un programme d’aide gouvernemental pour le transport adapté l’année suivante que de nombreux services de transport adapté ont vu le jour. En collaboration avec l’Office des personnes handicapées du Québec et avec certains centres locaux de services communautaires (CLSC), les organisations ont progressivement convaincu les élus municipaux d’adhérer aux services offerts dans leur région, d’y investir et de maintenir leur engagement.
Le 12 mai 2016, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (MTMDET), monsieur Jacques Daoust, déposait à l’Assemblée nationale le projet de loi numéro 100, intitulé Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement les services de transport par taxi. Notons que le dépôt de ce projet était l’aboutissement de consultations particulières et d’auditions publiques menées entre le 18 février et le 10 mars derniers. Compte tenu de l’impact du transport rémunéré de personnes par automobile sur la mobilité des personnes handicapées, l'Office avait alors jugé opportun de transmettre ses commentaires à la Commission des transports et de l’environnement, responsable de cette consultation.
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L’Office a récemment ajouté la version en langue des signes québécoise (LSQ) du dernier numéro de son cyberbulletin Passerelle dans sa chaîne YouTube.
Ce numéro, soit celui de mars 2016, peut particulièrement intéresser la communauté sourde utilisant la LSQ puisqu’il présente un résumé d'une revue de la littérature documentant les démarches de reconnaissance des langues des signes dans le monde et leurs impacts.
L’Office profite de l’occasion pour vous rappeler que vous pouvez vous abonner à sa chaîne YouTube afin de suivre la publication de nouvelles vidéos produites en LSQ.
Il y a presque sept ans, le gouvernement du Québec adoptait la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité. Son but : accroître la participation sociale des personnes handicapées sur un horizon de dix ans. Où en sommes-nous et que reste–t– il à accomplir pour atteindre ce but? Les travaux d’évaluation de la politique menés actuellement par l’Office visent à répondre à ces questions.
Les travaux de l’Office entourant le premier rapport d’évaluation de la politique À part entière vont bon train. Portant sur les résultats attendus de la politique concernant la réponse complète aux quatre besoins essentiels des personnes handicapées, ce rapport mesurera les progrès réalisés pendant les cinq premières années de sa mise en œuvre.
Les parents d’enfants handicapés doivent pouvoir compter sur des ressources suffisantes pour pouvoir exercer, comme les autres familles, l’ensemble de leurs responsabilités familiales, professionnelles et sociales. La famille et les proches jouent un rôle de premier plan dans l’aide apportée aux personnes handicapées (soutien psychologique ou émotif, assistance financière, soutien pour l’obtention de services formels, aide personnelle et domestique, gardiennage, etc.). Cet apport de la famille et des proches est essentiel, mais n’est pas sans limites.
Le 22 juin dernier, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre du Supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels. Cette aide financière additionnelle sera offerte dans le cadre du Soutien aux enfants. Elle répond aux besoins exprimés et servira aux parents qui doivent assumer des responsabilités hors du commun en matière de soins particuliers ou assurer une présence constante auprès d'un enfant.
Le rapport de la recherche subventionnée par l’Office des personnes handicapées du Québec était encore chaud quand le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec
annonçait ce qui allait en découler : l’implantation nationale d’un programme de formation novateur pour les parents d’un enfant ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). C’était le 29 avril dernier. Le programme a pour titre « L’ABC du comportement d’enfants ayant un TSA : des parents en action! ».
À la lumière des résultats de sa plus récente recherche, madame Catherine Des Rivières Pigeon
propose d’approfondir le rôle de l’intervenant pivot afin de soulager de leur surcharge de travail les parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Elle propose aussi d’améliorer les services qui leur sont actuellement offerts pour les rendre plus accessibles, plus flexibles et mieux coordonnés. Selon elle, ceux–ci devraient se baser sur un partage d’expertise entre intervenants et parents et ils devraient faciliter la conciliation
travail–famille.
C’est en 2013 que la chercheuse Myriam Rousseau a répondu à l’appel de l’Office des personnes handicapées du Québec, qui souhaitait subventionner des projets de recherche visant à concevoir, tester, améliorer ou évaluer des biens ou des services susceptibles d’accroître la participation sociale des personnes handicapées. Spécialisée en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme (TSA), madame Rousseau avait alors présenté un projet novateur qui a retenu l’attention de l’Office. Elle allait adapter le programme français L’ABC du comportement des enfants ayant un TSA : des parents en action! Elle allait ensuite le tester et l’évaluer. Son projet répondait directement à l’une des priorités de la politique À part entière, soit « soutenir l’exercice des rôles familiaux et sociaux des familles ». La chercheuse a présenté elle–même les fruits de son travail des deux dernières années à Express-O.