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Cette édition d’Express-O marque une journée mémorable : le 40e anniversaire de fondation de l’Office. En effet, le 8 novembre 1978, l’Office, créé dans la foulée de l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées, voyait officiellement le jour.
Le gouvernement avait retenu dans les travaux d’élaboration de la Loi l’importance de mettre sur pied un organisme gouvernemental dédié à l’intégration sociale des personnes handicapées. Bien entendu, il existait déjà à l’époque des associations qui militaient en faveur des personnes handicapées, qui faisaient des représentations pour que soient reconnus leurs droits et que soient développés davantage de services à leur égard. Dans ce contexte, pourquoi mettre en place un office gouvernemental?
Premièrement, parce que le gouvernement souhaitait une entité en son sein qui puisse coordonner et soutenir les actions gouvernementales ainsi qu’influencer le développement de services dédiés aux personnes handicapées. Étant dans l’appareil gouvernemental, l’Office pouvait ainsi - et il le fait encore - utiliser les mécanismes propres aux ministères et aux organismes publics pour conseiller le gouvernement ainsi que pour élaborer et voir à la mise en œuvre de mesures concertées et novatrices. Il était voulu aussi que le nouvel organisme puisse favoriser la promotion des intérêts des personnes handicapées auprès des ministères, des organismes publics et privés et des municipalités. Sa mission et ses fonctions lui permettaient avantageusement de le faire. Par sa vision globale de la situation des personnes handicapées, l’Office allait jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des changements sociétaux attendus, et ce, dans toutes les sphères ciblées par la Loi.
Par l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en 1978, le gouvernement créait par la même occasion un tout nouvel organisme gouvernemental, l’Office des personnes handicapées du Québec. Il lui donnait alors comme mission de veiller à la coordination des services dispensés aux personnes handicapées, de les informer et de les conseiller, de promouvoir leurs intérêts et de favoriser leur intégration scolaire, professionnelle et sociale. Regard sur les quarante ans de l’Office et sa contribution à l’évolution de la situation des personnes handicapées au Québec.
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Voici quelques dates marquantes de l’histoire de l’Office ainsi que certains événements d’importance ayant eu lieu depuis sa création.
Le 3 juin 1977 : Présentation par le ministre des Affaires sociales, M. Denis Lazure, d’un projet de loi concernant l’intégration des personnes handicapées. La création d’un organisme gouvernemental ayant pour mission de favoriser l’intégration globale de la personne handicapée à la vie de tous les jours y est prévue.
Le 23 juin 1978 : Adoption à l’unanimité de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées. Cette loi crée l’Office et en établit ses fonctions, ses devoirs et ses pouvoirs. L’Office a ainsi pour rôle de veiller à la coordination des services dispensés aux personnes handicapées, de les informer et de les conseiller, de promouvoir leurs intérêts et de favoriser leur intégration scolaire, professionnelle et sociale.
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En 1978, lors de la création de l’Office, vient la question de la localisation du nouvel organisme gouvernemental. Habituellement, les organisations centrales du gouvernement étaient installées à Québec ou à Montréal. Or, en accédant au pouvoir en 1976, le gouvernement du Parti Québécois de René Lévesque avait annoncé son intention de mieux soutenir les régions en installant les sièges sociaux des nouveaux organismes ailleurs que dans les deux grands centres.
Différentes villes sont envisagées pour le siège social de l’Office en demeurant limitrophes de Québec et Montréal. C’est dans le cadre de ces réflexions que le jeune député de Drummond de l’époque, M. Michel Clair, propose Drummondville. Souhaitant soutenir l’économie de cette ville et la mettre en valeur, il suggère donc que le siège social de l’Office y soit installé.
L’Office vient de publier sur son site Web son huitième bilan annuel 2016-2017 de la mise en œuvre de la politique gouvernementale À part entière.
Rappelons que la production de ces bilans annuels s’inscrit dans le cadre du mandat gouvernemental qui fut confié à l’Office de réaliser le suivi de la mise en œuvre de cette politique.
Il faut savoir que la mise en œuvre de la politique s’appuie principalement sur deux moyens : le Plan 2015-2019 des engagements gouvernementaux (PEG) comprenant 63 engagements de 24 ministères et organismes publics (MO) et les plans d’action annuels à l’égard des personnes handicapées que doivent produire les organisations assujetties.
Selon les plus récentes données[1], le Québec compte près de 23 000 personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme (DITSA). Afin d’accroître la participation sociale de ces personnes et de favoriser leur intégration au travail, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) contribue financièrement à leur offrir des activités socioprofessionnelles, dont des ateliers de travail, des plateaux de travail, des stages individuels ainsi que des activités d’intégration à l’emploi.
Dans le but de dresser un portrait du nombre de personnes ayant une DITSA qui participent à ces activités socioprofessionnelles, la nouvelle édition du cyberbulletin Passerelle, une publication de l’Office, présente les résultats d’une recherche menée à cet égard pour l’année 2016-2017 ainsi qu’une comparaison du financement de ces activités par le MSSS entre l’année financière 2015-2016 et celle de 2016-2017.