Depuis le 20 juillet dernier, j’entreprends une nouvelle étape de ma carrière à titre de directeur général de l’Office des personnes handicapées du Québec. C’est un défi qui me stimule particulièrement, ayant toujours eu à cœur les questions touchant à la participation sociale des personnes handicapées.
Je suis très heureux de joindre l’équipe de l’Office. Je connais bien l’organisation, ayant été membre du conseil d’administration pendant quatre ans et ayant eu par le passé à collaborer avec des employés de l’Office par les différents postes que j’ai occupés, notamment en tant que directeur général de l'assistance sociale au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Je suis convaincu que l’Office travaille sur les bons leviers pour favoriser la participation sociale des personnes handicapées, et je suis heureux d’avoir l’opportunité de mettre mon expérience à profit pour contribuer à l’avancement des dossiers portés par l’Office.
Monsieur Daniel Jean, nouvellement directeur général de l’Office, a, dès le début de sa carrière, eu à cœur les questions touchant à la participation sociale des personnes handicapées. Il s'engage à relever son nouveau défi comme il a toujours travaillé, c’est-à-dire dans un esprit de collaboration. Dans un entretien avec Express-O, il nous en apprend un peu plus sur son parcours et sur la façon dont il entend s’acquitter de sa tâche en vue de favoriser la participation sociale des personnes handicapées.
Nous venons de publier deux nouveaux rapports statistiques sur la situation des familles au Québec, soit L’incapacité chez les enfants au Québec : Portrait selon le Recensement de 2016 et L’incapacité chez les personnes de 18 ans et plus vivant avec leurs parents au Québec : Portrait selon le Recensement de 2016.
Les données présentées dans ces rapports établissent qu’environ 259 735 enfants âgés entre 0 et 17 ans ont une incapacité, ce qui représente 16,4 % de tous les enfants québécois. Elles montrent aussi qu’une personne majeure sur cinq vivant avec ses parents a une incapacité, ce qui représente environ 138 880 personnes.
De plus, les résultats présentés indiquent que l’incapacité la plus répandue est celle liée à l’apprentissage, c’est-à-dire des difficultés à apprendre, à retenir de l’information ou à se concentrer. Cette incapacité est présente chez 11 % de tous les enfants québécois et chez 9,2 % des personnes majeures vivant avec leurs parents au Québec. On constate aussi que la deuxième incapacité la plus fréquente chez les personnes majeures est celle liée à la santé mentale. Elle est présente chez 8,7 % de ces personnes.
Un nouvel arrêté ministériel visant à encadrer l’utilisation des aides à la mobilité motorisées (AMM), telles que les fauteuils roulants électriques, les triporteurs et les quadriporteurs, est entré en vigueur le 9 août dernier. Celui-ci fait suite à un projet pilote chapeauté par le ministère des Transports depuis juin 2015, et qui avait été prolongé jusqu’en juin 2020.
L’arrêté ministériel a pour objectif d’assurer la sécurité des utilisatrices et des utilisateurs d’AMM et permettra ainsi d’assurer la continuité des règles d’encadrement concernant la circulation de celles-ci sur la voie publique.
Depuis le 18 juillet dernier, le port du masque ou du couvre-visage (ci-après couvre-visage) couvrant le nez et la bouche est obligatoire dans les lieux publics fermés ou partiellement couverts pour les personnes de 10 ans et plus ainsi que dans les transports en commun.
Bien qu’il s’agisse d’une mesure nécessaire pour freiner la propagation de la COVID-19, cette obligation peut cependant être problématique pour certaines personnes handicapées. En effet, certaines d’entre elles ne sont pas en mesure de porter le couvre-visage de façon sécuritaire en raison de leur incapacité. Des difficultés de communication peuvent également être rencontrées par des personnes handicapées lorsque le visage de leur interlocutrice ou interlocuteur est couvert. Nous vous présentons ici un portrait de la situation et les accommodements possibles pour ces personnes.
Le service de relais vidéo (SRV) Canada est un service de télécommunication qui permet aux personnes sourdes et malentendantes, utilisatrices d’une langue signée, de faire des appels par l’entremise d’Internet ou des technologies mobiles. Ces dernières entrent en contact avec un interprète vidéo qui assure l’interprétation des échanges téléphoniques en temps réel avec une personne entendante, utilisatrice d’un téléphone vocal.
Le service est offert aux personnes qui communiquent en langue des signes québécoise (LSQ) ou en American Sign Language (ASL), ainsi qu’à celles qui parlent le français ou l’anglais. Ce service, qui existe depuis maintenant 4 ans, est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et est sans frais! Il permet également de joindre le service 9-1-1, de façon totalement sécuritaire. Dans cet article, nous vous présentons le fonctionnement du SRV et son importance pour les personnes sourdes et malentendantes.
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