La réduction des crédits de transfert destinés à l’aide à l’amélioration de l’habitat (d’où provient en grande partie le financement du Programme d’adaptation de domicile [PAD]) annoncée pour 2014-2015 a soulevé une vague d’inquiétudes au cours des six derniers mois. De fait, tout portait à croire que cette diminution de budget allait affecter le PAD, une mesure significative pour répondre aux besoins essentiels de milliers de personnes handicapées.
L’aide financière accordée dans le cadre du PAD permet à des personnes handicapées de faire adapter leur logement afin qu’elles puissent y entrer et en sortir, de même qu’y accomplir leurs activités quotidiennes.
Le transport adapté est reconnu comme un service essentiel pour accroître la participation sociale des personnes handicapées. Il vise à offrir aux personnes handicapées qui ne peuvent utiliser le transport en commun un degré de mobilité et d’autonomie comparable à celui dont dispose la population en général. Ce mode de transport leur permet, par exemple, de travailler, d’étudier ou encore de participer à divers programmes gouvernementaux et communautaires axés sur la participation sociale des personnes handicapées. Voilà pourquoi il importe d’assurer les services et de trouver une manière d’en garantir un financement adéquat à long terme.
Au Québec, 1 enfant sur 115 reçoit un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA). Comme tout autre enfant, celui-ci peut fréquenter un service de garde, où il passera jusqu’à dix heures par jour avec une ou plusieurs éducatrices. Le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble envahissant du développement (CRDITED) du Florès, dans la région des Laurentides, a donc élaboré une formation à l’intention des éducateurs en service de garde leur permettant de mieux comprendre ces enfants et de mieux intervenir auprès d’eux.
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Le projet Mon choix, mon toit vise à soutenir la mise en place de différentes formules résidentielles répondant aux besoins des adultes ayant une incapacité physique. Il est né d’un partenariat entre l’Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec
(AERDPQ), l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux
(AQESSS) et le mouvement d’action communautaire autonome des personnes handicapées.
Les travaux réalisés ont permis de documenter pas moins de neuf options résidentielles correspondant aux différents besoins des personnes ayant une incapacité physique. Celles-ci sont présentées dans le site Web Mon choix, mon toit.
Le 16 décembre dernier, le gouvernement a déposé ses offres patronales dans le secteur de l'éducation. Celles-ci ont immédiatement soulevé de vives inquiétudes au sein des associations de personnes handicapées en raison des propositions visant à ne plus accorder de pondération aux élèves handicapés intégrés à la classe ordinaire ainsi qu'à réviser à la hausse le ratio maître/élève.
L'Office des personnes handicapées du Québec mène actuellement une réflexion sur certains aspects du Programme de soutien aux organismes de promotion. Jusqu’à la fin de cette démarche, menée à la demande du conseil d’administration, le guide et le formulaire de demande de soutien financier ne sont pas disponibles dans le site Web de l’Office. La date limite pour déposer une demande, actuellement fixée au 31 mars 2015, pourrait également être reportée.
L’état d’avancement de cette réflexion sera diffusé dans un prochain numéro d’Express-O ainsi que dans le site Web de l’Office.
L’Office vous remercie de votre compréhension.
Depuis octobre, l'Office des personnes handicapées du Québec a analysé le plan d'action annuel à l’égard des personnes handicapées de quatre ministères, quatorze organismes publics et huit municipalités.
La production de ce plan est une obligation légale en vertu de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale. La période couverte par le plan annuel d’un ministère ou d’un organisme public est d’avril à mars (année financière), alors que les plans municipaux couvrent une année civile.
Ainsi, les Villes ont commencé à transmettre à l’Office leur plan pour la nouvelle année. C’est à Sainte-Marthe-sur-le-Lac que revient l’honneur du premier plan analysé par l’Office pour 2015. Un plan approuvé et analysé dès janvier, voilà une manière de commencer l’année du bon pied!