Pour vous faire part de ses difficultés, la personne pourrait, en personne ou au téléphone, présenter les indices suivants:
Une composante essentielle de l’accueil est la relation humaine. Les qualités et les compétences requises sont : la courtoisie, la disponibilité, la flexibilité, la diplomatie, la patience et la capacité d’analyse et d’adaptation à son interlocuteur ou à son interlocutrice.
En personne ou au téléphone, pour améliorer les interactions et la communication avec une personne ayant un trouble du spectre de l’autisme, il est préférable d’adopter les attitudes suivantes :
On accueille la personne
On s’adresse à la personne
La communication orale simplifiée signifie que, pour des communications orales claires et simples, le message doit être adapté à l’interlocuteur, à l’interlocutrice ou à l’auditoire. Avec certains interlocuteurs ou certaines interlocutrices, il faut tenir compte du niveau de compréhension et prendre l’habitude de vérifier si le message est bien compris.
La personne parle
La personne a de la difficulté à lire, à écrire ou à compter
La personne doit prendre une décision
Une accompagnatrice ou un accompagnateur est avec la personne
Une accompagnatrice ou un accompagnateur peut être un parent, un membre de la famille ou toute personne désignée par la personne ayant une incapacité, quelle que soit la source de celle-ci.
L'accompagnatrice ou l'accompagnateur peut aider la personne à s'exprimer, à comprendre les situations et les messages, à se déplacer ou à réaliser des activités diverses comme effectuer des achats.
Un parent ou un membre de la famille peut donc être présent peu importe l’âge de la personne ayant un trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cela ne signifie pas nécessairement qu'elle ne peut se représenter.
Lorsqu'une personne handicapée le requiert, un ministère ou un organisme public voit à lui offrir :
Un ministère ou un organisme public qui offre des services directement à la population ou qui est le principal responsable d'une activité doit s'assurer de l'assistance d'interprètes visuels ou d'interprètes visuelles qualifiés (gestuels, oralistes ou autres), lorsque requis.
De plus, un ministère ou un organisme public ne peut, en aucun cas, exiger aux personnes handicapées des frais supplémentaires associés à l’adaptation d’un document ou d’un service offert au public. Ces mesures se retrouvent dans la politique gouvernementale L'accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées qui s'adresse à tous les ministères et les organismes publics. Le but de la politique est la mise en place au sein de l'Administation publique de toutes les conditions qui permettront aux personnes handicapées d'avoir accès, en toute égalité, aux services et aux documents offerts au public.
En connaître davantage sur les mesures reliées aux deux orientations de la politique
Par ailleurs, les organismes gouvernementaux, municipaux, scolaires, les établissements ainsi que les personnes exploitant une entreprise dans le secteur privé doivent faire preuve d'accommodement dans le cadre de l'accès aux documents et aux services ordinairement offerts au public. Il s'agit d'une obligation légale découlant du droit à l'égalité. Cette obligation d'accommodement est également reprise expressément en matière d'accès aux documents dans la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1) ainsi que dans la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé
(chapitre P-39).
Accueillir et servir la personne
Mise à jour : 9 avril 2019
Incapacité de la parole ou du langage
Trouble du spectre de l’autisme (TSA)
Trouble grave de santé mentale