Volume 14 - numéro 2 - Juin 2020 SQPH

• Les points de presse quotidiens du premier ministre du gouvernement du Québec sont traduits en simultané en langue des signes québécoise alors que la partie en anglais est traduite en langue des signes américaine, utilisée par les personnes sourdes anglophones. De plus, il est également possible d’avoir accès aux principaux points abordés lors de ces conférences de presse en version accessible. Les contenus textuels des points de presse sont aussi diffusés dans leur intégralité sur le site Web de l’Assemblée nationale.
• L’Office, en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), a mis sur pied un comité de coordination sur l’information citoyenne adaptée. Ce comité a pour mandat de s’assurer que tous les documents publics produits en lien avec la COVID-19 soient accessibles aux personnes handicapées et de faire des recommandations pour s’en assurer.
• Le MSSS a produit, en différents formats adaptés, le Guide autosoins - COVID-19, dont une section concerne les soins aux personnes handicapées. Ce guide est disponible en versions PDF, RTF et HTML, en langue des signes québécoise (LSQ) et en American Sign Language (ASL). Il est également possible d’en commander des exemplaires en format braille, en gros caractères et en format audio. Des sections du Guide ont aussi été produites en version simplifiée imagée.
• Télé-Québec en classe propose une section en langue des signes québécoise. Les élèves ayant une incapacité auditive peuvent dorénavant écouter les émissions L’école à la maison et Les suppléants sur le site Web de Télé-Québec, à l’adresse https://enclasse.telequebec.tv/lsq.
• L’Université du Québec à Trois-Rivières a créé une section Web pour diffuser des outils de sensibilisation et d’information en ligne, dont un sur la façon d’expliquer la COVID-19 aux personnes ayant une déficience intellectuelle.
• La municipalité régionale de comté (MRC) de Pierre-De Saurel a mis sur pied une cellule de crise sociale et communautaire pour trouver des solutions à certaines problématiques rapportées dans sa communauté, telles que la sécurité alimentaire, la violence conjugale et intrafamiliale, ainsi que la détresse psychologique. La création de cette cellule vise à regrouper toute l’information, la rendre accessible et la tenir à jour afin d’orienter les gens vers les bons organismes et de trouver des solutions aux problématiques causées par les enjeux nommés précédemment.
• La MRC de Rouville, la Corporation de développement communautaire (CDC) Haut-Richelieu-Rouville et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) Montérégie-Centre ont uni leurs efforts afin de rassembler les données, actuellement accessibles à la population, sur les ressources communautaires de la région, dans le but de combler les besoins essentiels durant la pandémie.

• Vélo Québec a produit un guide pratique sur les mesures temporaires pour les piétons et les cyclistes. Ce guide tient compte des besoins des personnes handicapées pour assurer leur déplacement sécuritaire.
• L’Association des camps du Québec a mis en ligne le Guide de relance des camps en contexte de la COVID-19.
  On y présente les mesures qui devront être mises en place pour l’intégration des personnes handicapées dans les camps de jour réguliers et spécialisés, qui ont été préparées par l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées.
• La Fédération québécoise de l’autisme a développé une application et la Société québécoise de la déficience intellectuelle a développé des outils en ligne pour informer leur clientèle respective sur la COVID-19.
• L’organisme Autisme Montérégie a aussi conçu plusieurs outils d’information et de référence en lien avec la COVID-19, destinés aux parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme, notamment celui sur le maintien des acquis scolaires pour les enfants autistes.
• Plusieurs organismes communautaires ont poursuivi leurs services aux personnes handicapées en communiquant avec celles-ci par téléphone et en utilisant les plateformes Zoom ou Facetime.
  
  Pour en nommer quelques-uns :
  • l’Association des handicapés adultes de la Mauricie,
  • Autisme Montérégie,
  • Laura Lémerveil,
  • l’Association des parents d’enfants handicapés du Témiscamingue, etc.
• Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) a mis sur pied un service de dépannage d’urgence grâce au soutien de Centraide du Grand Montréal et de l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB).
  
  Ce service vient en aide aux personnes ayant une incapacité visuelle qui ont actuellement des difficultés à se déplacer pour faire des achats de nourriture ou de produits d’hygiène. À ce jour, ils ont répondu à plus de 80 demandes.
• De jeunes étudiantes et étudiants de Montréal ont décidé de créer un organisme sans but lucratif (OBNL), l’Aide à la communauté :  Livraison pour aider les personnes confinées à faire leurs courses sans se déplacer. Leur mission est d’effectuer la livraison pour ceux et celles qui ne peuvent pas sortir de leur domicile, notamment les personnes handicapées.

Enfin, soulignons que ces exemples d’initiatives ne sont pas exhaustifs, mais ils pourront certainement inspirer d’autres organisations et individus à faire de même dans leurs secteurs d’activités respectifs.